Que ce soit pour le charme médiéval qu’il apporte à votre extérieur ou pour sa solidité, le mur d’enrochement est une solution aux multiples bénéfices. Sécurisez votre habitation en le mettant en place. Mais avant, voici les points essentiels à retenir sur ce type de construction.
Pourquoi bâtir un mur d’enrochement ?
L’enrochement est l’assemblage de plusieurs blocs rocheux de taille différente. Ce type d’ouvrage est souvent mis en place dans le but d’embellir une surface extérieure, comme pour un mur en pierre de vue. Cette technique possède d’innombrables avantages :
- Le mur d’enrochement protège de certaines catastrophes naturelles. Sa robustesse est capable de contenir d’imposantes quantités d’eau et de terre. Sa conception vous évite ainsi les glissements de terrain ;
- L’eau s’y écoule plus facilement que pour des bordures en pierre. Ce qui permet au mur d’être végétalisé. Il est à noter que pour des fins esthétiques, les matériaux utilisés doivent être assez solides pour résister aux intempéries du temps ;
- Il est plus économique comparé à la conception d’autres types de façade. L’enrochement peut tout à fait remplacer un mur en parpaings ou de soutènement en béton. De plus, elle ne nécessite aucun crépis de façade ;
- Cette technique permet de délimiter une zone instable ;
- Le mur d’enrochement protège également vos ouvrages (habitation, berge, talus, etc.) des risques d’érosion extérieurs.
Quels sont les différents types de mur d’enrochement ?
Selon l’entreprise MPTP TRAVAUX PUBLICS, l’enrochement se présente comme une excellente alternative au mur de soutènement. Il en existe deux types : l’enrochement de soutènement et l’enrochement paysager.
L’enrochement de soutènement
C’est une structure qui consiste à soutenir la terre d’un terrain dénivelé. Son rôle est d’éviter tout risque d’érosion et de glissement de terrain. Contrairement à celle d’un mur en béton, la création de cet ouvrage est moins onéreuse.
L’enrochement paysager
Contrairement à l’architecture de soutènement, les blocs de pierre ne seront utilisés qu’à des fins esthétiques. Elle orne votre jardin par des rochers et des rocailles disposés harmonieusement.
Bon à savoir :
- Différents types de roches naturelles sont exploitables pour bâtir ce mur. Un enrochement de soutènement se compose de blocs de grande taille comme des moellons. L’enrochement paysager nécessitera plutôt des roches avec un aspect épuré ;
- La quantité de roches dépend du type d’enrochement souhaité. L’enrochement paysager nécessitera en moyenne deux à trois tonnes de roches par m² de talus à recouvrir. Par contre, l’enrochement de soutènement requiert plus de densité de roches. Comptez cinq à six tonnes de roches par m² de talus à couvrir.
Comment vous y prendre ?
Avant d’entamer les travaux, procédez à une vérification du terrain et de la structure de l’ouvrage. La mise en place d’un enrochement est à la portée de tous, mais cache divers dangers. Dans ce cas, il est préférable de vous faire accompagner par un professionnel. Pour le reste, suivez les étapes :
- La première étape consiste à distinguer la partie haute et la partie basse du terrain. Cette distinction servira de support aux roches qui seront empilées. Il sera important de choisir le bon emplacement. Un terrain stable garantira la solidité de votre structure ;
- Pour la deuxième étape, vous allez poser la première rangée de roches. Faites acheminer les pierres au niveau de votre projet d’enrochement pour vous faciliter la tâche. Creusez une trachée d’environ 30 cm de profondeur. Insérez la première rangée de pierre dans cette tranchée. Insérez les pierres en fonction du type d’enrochement choisi ;
- Enfin, entreposez les pierres les unes sur les autres. En effectuant cette action, assurez-vous que l’empilement ne bouge pas. Comblez les trous à l’aide des pierres de petite taille pour éviter les brèches. Evitez tout type d’espace laissant place aux mauvaises herbes ou à tout type d’incursion. Triez les roches en faisant en sorte de pouvoir les emboîter de manière naturelle.