Isoler une sous-toiture : nos conseils pour réussir cette tâche

Isoler une sous-toiture : nos conseils pour réussir cette tâche

L’isolation de votre sous-toiture vous permet d’économiser de l’énergie et de limiter les déperditions thermiques. Cette opération s’avère également nécessaire, voire obligatoire pour tout logement. Mais quel isolant choisir ? Quelle méthode d’isolation utiliser et combien coûte les travaux ?

Quel isolant privilégier pour faire une isolation sous-toiture ?

L’épaisseur et la conductivité thermique de chaque matériau sont caractérisées par le coefficient de résistance R. Que ce soit une isolation par l’intérieur ou par l’extérieur, la valeur conseillée :

  • pour les rampants et les plafonds de combles est supérieure ou égale à 6 kW/m² ;
  • pour les planchers des combles perdus est supérieure ou égale à 7 kW/m².

Il est aussi recommandé de choisir un isolant certifié au CSTB ou en ACERMI. Les plus prisés sont :

La laine naturelle

Cette catégorie regroupe deux matériaux qualifiés biosourcés :

    • la laine de mouton en provenance des animaux ;
    • la laine de chanvre issue des espèces végétales.

Ces derniers renferment une excellente performance plutôt acoustique que thermique. Ils sont généralement disponibles en vrac ou en rouleau.

La laine minérale

Ce type d’isolant est proposé en rouleau, en flocons et en panneau semi-rigide. Il résiste plus au feu qu’à l’humidité. En effet, il perd plus vite ses performances thermiques en cas d’infiltration d’eaux en abondance. Parmi les laines minérales, les matériaux les plus utilisés sont :

    • la laine de roche provenant de la roche volcanique, plus précisément du basalte ;
    • la laine de verre fabriquée à partir de sable ou de silice.

À savoir : Vous pouvez également opter pour l’ouate de cellulose, le polystyrène expansé ou le polyuréthane.

Quelle méthode utiliser pour isoler sa sous-toiture ?

L’isolation d’une sous-toiture n’est pas une tâche facile. De ce fait, recourez à une entreprise d’isolation compétente et notamment agrée au RGE Qualibat. Le professionnel engagé par cette dernière procédera, en premier lieu, à la vérification de l’état de la charpente et à son traitement. C’est à partir de ce diagnostic qu’il pourra déterminer la méthode à employer :

Une isolation avec un simple couche d’isolant

Avant de commencer la pose, mesurez l’écartement de vos chevrons. Découpez ensuite vos panneaux ou rouleaux suivant la mesure prise, en vous servant d’un couteau denté ou d’une lame spécifique. Prenez chaque pièce et posez-le, une par une, depuis le bas du rampant jusqu’au faîtage.

Une isolation avec une double couche

Si l’isolation se fait avec une double couche, celle-ci doit être posée perpendiculairement à la première. Veillez toujours à ce que les joints soient bien alternés et que les pannes ne soient pas affectées par un passage d’air.

Conseil : Durant les travaux d’isolation, utilisez une membrane pare-vapeur afin de limiter les déperditions thermiques et d’éviter les facteurs de condensations.

Combien coûte l’isolation d’une sous-toiture ?

Différents paramètres influencent le coût d’isolation d’une sous-toiture, à savoir :

  • le type d’isolant choisi ;
  • la méthode à employer ;
  • les particularités de la pièce à isoler ;
  • le professionnel engagé et son tarif.

En prenant en compte tous ces critères, prévoyez un budget entre 30 et 75 euros pour le m² (prix de préparation de la charpente non compris). Pour le traitement de la charpente, comptez entre 40 et 70 euros par m².

Avant de choisir l’entreprise qui va prendre en charge vos travaux, demandez différents devis détaillés et comparez-les. Pour la rénovation énergétique, sachez qu’il existe des aides financières permettant de réduire les frais des travaux. Pour en bénéficier, sollicitez un professionnel RGE et optez pour un isolant ayant une certification ACERMI ou CSTB. Parmi ces aides, vous avez :

  • MaPrimeRénov’ octroyée par l’ANAH ;
  • la TVA réduite à 5,5 %;
  • l’éco prêt à taux zéro ou Eco-PTZ proposé par votre banque et avec lequel vous pourriez bénéficier d’une somme empruntée allant jusqu’à 20 000 euros ;
  • le crédit d’impôt de 30 % ou CITE, pour un logement de plus de deux ans ;
  • la prime d’énergie ou CEE (prime de Certificats d’Économies d’Énergie) permettant de subventionner le tiers ou la totalité de vos travaux.

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