Zoom sur les différents types de pose d’un parquet

Zoom sur les différents types de pose d’un parquet

Le parquet figure parmi les revêtements de sol les plus prisés par les ménages et les professionnels. En effet, en plus d’être un élément déterminant pour la décoration, le parquet présente une grande résistance à l’usure et s’entretient facilement. À noter que ce revêtement de sol existe sous plusieurs types comme le parquet massif, contrecollé (flottant) et stratifié. Véritable élément décoratif, le parquet s’adapte à toutes les pièces de la maison et sa durée de vie est de 70 ans en moyenne. Cependant, le parquet massif est le plus solide de tous, mais c’est aussi le plus onéreux, car il est constitué à 100 % du même type d’essence de bois. Quant au parquet contrecollé, il s’agit d’une alternative peu coûteuse du bois massif fabriqué à partir de pâte de bois et de résine. Bref, le choix se fait en fonction de votre budget, cependant, la technique de pose dépend de la nature du parquet (massif ou contrecollé).

La pose clouée

Pour mener à bien votre projet d’aménagement intérieur, il est important de prendre en compte certains paramètres tels que la nature du parquet, la fréquence d’utilisation des lieux et la spécificité du support (chauffage par le sol). La pose clouée est plus destinée aux parquets d’une épaisseur minimale de 20 mm qu’aux parquets contrecollés. Autrement dit, tous les parquets ne peuvent pas être cloués, car la plupart d’entre eux sont des parquets massifs de 20 à 23 mm d’épaisseur. Cette méthode consiste à clouer les lames de parquet sur des lambourdes en y intégrant un isolant. Comme le bois est séparé du support, cette technique est parfaite pour permettre le passage de câbles et l’installation de panneaux isolants. À noter que certains parquets contrecollés haut de gamme de 20 mm d’épaisseur peuvent toutefois être cloués tant qu’ils sont assez épais. Sachez que l’utilisation de la pose clouée évite une opération à la fois coûteuse et technique comme le coulage d’un support ciment.

La pose collée

Ce type de pose concerne aussi bien les parquets massifs que les parquets contrecollés. Il s’agit de l’une des techniques de pose les plus répandues et les plus durables. En effet, en plus du confort, cette option assure la stabilité et la pérennité de votre parquet. Cette méthode consiste à coller le parquet sur une dalle de béton, une chape de ciment ou un panneau aggloméré. À noter que le support doit être parfaitement propre, lisse, sec et solide avant la pose. Ce type de pose est très apprécié, car il est adapté aussi bien à un parquet contrecolléqu’à un parquet de bois massif entre 10 et 20 mm d’épaisseur. De plus, la pose collée est relativement moins chère que la pose clouée. À noter que ce type de pose est également compatible avec le chauffage au sol en dessous du revêtement. Cependant, l’installation du chauffage au sol doit se faire 3 semaines avant la pose du parquet et vous devez l’arrêter pendant la durée des travaux.

La pose flottante

Cette pose est dite flottante, car le parquet n’est pas collé au sol. En effet, les lames sont assemblées entre elles afin de créer un ensemble stable et robuste qui ne colle pas au support. Ce type de pose est à la fois simple, rapide et accessible ce qui en fait la technique de pose la plus facile à mettre en œuvre. Cependant, la pose flottante concerne uniquement les parquets contrecollés et les revêtements de sol stratifiés. Sachez que le support peut être un ancien parquet, une chape ou un revêtement PVC. Toutefois, une sous-couche isolante est obligatoire afin d’améliorer les performances phoniques et acoustiques. À noter qu’il existe deux types de pose flottante : le système rainure (languette) et le système clic. Le premier nécessite l’adjonction de colle à bois avant l’emboîtement des lames entre elles, tandis que le second ne nécessite pas de colle, puisque le clic auto-bloque chaque lame les unes avec les autres.

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