La pose d’un carrelage grand format est bien plus difficile que celle des carreaux de dimensions classiques. En effet, la tâche s’avère plus compliquée, car ces carreaux sont de dimensions larges et de faibles épaisseurs. Ainsi, la pose d’un carrelage nécessite de prendre quelques précautions. Pour ce faire, vous devez suivre à la lettre les étapes de la pose de ce type de revêtement. Voici ce qu’il vous faut savoir.
Étape 1 : Préparer les supports et le mortier-colle
Avant de procéder à la pose d’un carrelage grand format, vous devez préparer en amont les supports et le mortier-colle. À cet effet, le support doit être parfaitement plat, résistant et sans remonter l’humidité. Il faudra appliquer dessus un ciment absorbant. Quant au mortier-colle, il faut mélanger la colle avec une eau de gâchage et laisser reposer pendant 10 min au moins avant l’application.
Par ailleurs, afin de garantir une pose de qualité et d’éviter tout risque, il est préférable de faire appel à un carreleur.
Étape 2 : Appliquer le mortier et poser les carreaux
Ici, il faut appliquer le mortier-colle sur le revers du carreau à l’aide d’une spatule dentée. Ensuite, posez les carreaux sur le support en utilisant une ventouse. Après chaque pose, vous devez presser la surface du carreau pour son adhésion parfaite au support.
Par ailleurs, il faudra mettre les joints élastiques de dilatation pour terminer. Ceux-ci sont indispensables à partir d’une surface de 25 m² pour le revêtement intérieur et 10 m² pour l’extérieur. Enfin, le nettoyage de la surface doit se faire avant le durcissement du mortier à l’aide d’une éponge mouillée afin d’éliminer les excédents.
Étape 3 : Préparer les joints
Avant la pose des joints, il faut vérifier que toutes les conditions sont réunies afin que les supports puissent adhérer correctement au mortier-joint. À cet effet, vous devez patienter quelques minutes, le temps que les supports sèchent.
Par la suite, il faut enlever tous les excédents de mortier-colle pouvant boucher les joints. Assurez-vous que leur profondeur est uniforme et proportionnelle aux 2/3 de l’épaisseur des carreaux. Il est recommandé de bien respecter cette mesure afin de ne pas retarder le séchage du joint par rapport au revêtement, entrainant donc une différence de couleur.
Étape 4 : Préparer le mortier-joint
Après la préparation des joints, vous devez réaliser le mortier-joint. Pour ce faire, il faut mélanger dans un récipient propre, de l’eau avec le mortier de jointoiement de votre choix. Il faut utiliser une quantité d’eau correspondante à 3/4 de la quantité du mortier. Ensuite, afin d’obtenir un mélange parfaitement homogène et dépourvu de grumeaux, vous devez remuer les produits de bas en haut avec un fouet hélicoïdal.
Par ailleurs, afin d’atteindre la consistance voulue, vous pouvez rajouter de l’eau durant la préparation. En effet, c’est seulement à titre indicatif que la quantité d’eau a été donnée sur l’emballage du mortier de jointoiement. De façon pratique, elle varie en fonction de la teinture de ce produit. Voilà pourquoi la consistance du mélange doit être assurée durant la préparation.
Étape 4 : Réaliser le joint
À la fin de la préparation du mortier-joint, vous devez l’appliquer uniformément sur toute la surface du revêtement. Il faut étaler le mortier avec une spatule ou une raclette en caoutchouc dur afin qu’il s’intègre bien dans les joints.
Ensuite, vous devez immédiatement réduire autant que possible, la couche de mortier présente sur la surface du revêtement. Aussi, vous ne devez laisser qu’un voile léger. Pour terminer, il faudra égaliser le mortier en suivant une ligne diagonale par rapport à la disposition des carreaux.
Étape 5 : Nettoyer du revêtement
Lorsque les joints durcissent, il est important de commencer le nettoyage de toute la surface du revêtement. À cet effet, vous aurez besoin d’une éponge épaisse de grandes dimensions. Vous devez bien l’humidifier avec de l’eau propre avant d’enlever de manière délicate le voile de mortier-joint sur le revêtement. Enfin, il faudra être patient et méticuleux pendant cette étape afin d’éviter que les joints ne soient endommagés.
